Voilà, c'est fait ! Je viens de terminer mon deuxième trek de l'année. Bonne ambiance de groupe et surtout une météo superbe pendant 11 jours. Des paysages captivants, d' excellentes dégustations culinaires et énormément de bonne humeur,  voilà les ingrédients essentielles pour créer une page d'aventure. Je vous invite à découvrir quelques photos du trek dans l'album "trek juin 2014".

No comment.

Les cratères regroupés des Puys Ramond sont de type stromboliens (explosions importantes car magma riche en gaz) et sont dispersés sur les hauteurs du volcan, hors de la caldeira. Ces différents cônes eruptifs ont des âges différents et n'ont pas tous pu être datés mais on estime qu'ils ont moins de 4 700 ans (date d'un phénomène de grande ampleur aux multiples conséquences dans cette zone. On en reparlera). Une randonnée au milieu de ces cratères aux parois parfois trés abrupts procure une impression particulière. Je m'imagine régulièrement être seul au monde parmi eux, alors que souvent j'ai un groupe de trekkeurs avec moi.... La végétation des lieux reste singulière (végétation éricoïde) avec peu de diversité, mais intéressante car endémique voire indigène. Le sentier qui serpente au milieu de ces édifices, mène à Basse Vallée et permet de passer d'un milieu minéral, avec les nombreuses traces des anciennes éruptions, à un milieu végétal, lors de la traversée de la forêt tropicale à une altitude plus basse. C'est un parcours superbe, mais qui se mérite de par la difficulté du terrain mais aussi des brusques changements météorologiques. Prenez vos précautions !

Dernièrement, j'ai eu une demande particulière concernant la préparation d'un plat typiquement réunionnais, le fameux rougail saucisses. Il n'y a pas de dogme pour la préparation des plats, aprés tout nous sommes dans une île totalement métissée où la grande liberté est de s'affranchir des règles...lorsqu'elles sont trop rigides, notamment sur le plan culinaire ! Des mélanges multiples au sein de la population, aux lieux de cultes des différentes religions réunis souvent les uns à côté des autres, voilà quelques paramètres qui donnent des couleurs à la vie locale. Pour la cuisine, c'est la même chose. Si les produits fondamentaux sont présents, chacun être libre de métisser sa propre recette avec une pointe de telle épice ou un peu plus de piment, etc. Bref, il faut du goût et de la convivialité, surtout si le repas se fait à l'ombre des vacoas ou filaos en bord de mer....

Voici ma recette du rougail saucisses. Simple mais efficace. Pour ceux qui ne disposent pas toujours de bons produits made in Réunion, vous trouverez dans les boutiques exotiques de quoi préparer cette recette. Pour ce qui est des saucisses, opter pour celles de Montbéliard par exemple ou autres produits qui se rapprochent.

Ingrédients pour 4 personnes :

800 g de saucisses

3 gros oignons (Lorsque je vivais en métropole, je choisissais plutôt pour de belles échalottes ne trouvant pas alors les oignons supers !)

1 belle gousse d'ail

4 tomates

sel, poivre

Préparation :

► Faire bouillir les saucisses préalablement piquée pendant 10 mn. Les égoutter et les couper en plusieurs rondelles.

►Emincer les oignons finement. Couper finement les tomates en lanières.

►Faire revenir les saucisses dans trés peu d'huile (1 c. à soupe, car les saucisses sont déjà grasses)

►Ajouter les oignons, les tourner dans la marmite pour les blondir légèrement, puis les tomates, l'ail (coupé en lanières fines). Saler et poivrer. Cuire à feu vif quelques minutes, pour faire fondre les tomates

► Mouiller avec un petit verre d'eau. Laisser bien réduire à feu doux.

Bonne dégustation.

Voilà un post qui excitera (réchauffera ?) un brin vos papilles, du moins je l’espère. Le sujet a plusieurs formes et sa puissance diffère également selon sa variété. A La Réunion, on le retrouve souvent cuisiné directement dans les plats principaux (pour les puristes) ou mis à part pour accompagner votre repas.La liste des plats pimentés sur l'île est grande et comprend notamment les rougails et certains caris.  La puissance dégagée alors en bouche dépendra beaucoup ...de votre degré de tolérance !

Le PIMENT (Capsicum sp.) est originaire d'Amérique Centrale ou Sud…selon ce que vous lirez. Il est désormais répandu sur toute la planète et La Réunion, île métissée aux multiples apports culinaires depuis sa colonisation, est un lieu intéressant pour que chacun d'entre vous puisse jauger sa résistance aux saveurs pimentées. 

Le piment appartient à la famille des Solanacées comme la tomate, l'aubergine et la pomme de terre. Vous le saviez, n'est-ce pas ? On classe les piments par leur piquant en deux branches : piments doux ou poivrons (Capsicum annuum), souvent utilisés sous le nom de paprika ; piments vivaces (Capsicum frutescens) forts, effilés, de saveur plus ou moins brûlante jusqu'au stade dit enragés, beaucoup plus forts. Par exemple, le piment d'Espelette qu'un ami du pays basque était fier de me faire goûter il y a quelques années, c'est du point de vue "puissance de feu dans la bouche" de la gnognotte par rapport à notre piment cabri, produit local à déguster… près d'un extincteur !

Sachez enfin que le piment stimule l’appétit (vite ! du riz pour éteindre le feu en bouche), mais aussi la digestion et la circulation sanguine. C’est un bon antiseptique, riche en vitamine C. Si vous débutez dans la consommation, allez-y doucement au début. Vous risquez sinon, d’avoir mal ailleurs le lendemain…. Bonne dégustation.

L'engouement est bien réel. Depuis maintenant une poignée d'années, pour un public friand de sensations, de découvertes, il est possible de s'immerger dans une ambiance particulière créée par Dame Nature. Mais au-delà de l'étonnement que vous vivrez dans ces lieux, pour que votre sortie soit réussie, je vous invite à vous rapprocher d'un vrai connaisseur de ce milieu, un passionné du volcan.

Car, selon moi, il ne s'agit pas juste de voir cet environnement caractéristique. Il faut aller au-delà, c'est à dire comprendre le phénomène. Riche de toutes ces informations transmises, d'une manière souvent pédagogique, par certains professionnels, vous n'appréhendrez plus le volcanisme de la même manière. 

Vous l'aurez compris, mon objectif, n'est pas sur cet article de vous "raconter" les tunnels. Le but est d'attirer votre attention sur la qualité de l'histoire qui vous sera raconté. Les accompagnateurs en montagne ont pour certains les prérogatives pour vous faire découvrir ce milieu. Pour la plupart, ce sont (encore) des passionnés de la montagne - donc des volcans pour La Réunion - et ils sauront trouver les mots pour vous permettre une visite exceptionnelle. N'hésitez pas à orienter votre choix avant tout vers eux ! Voilà, c'est dit !

D'autres professionnels de ce milieu sont avant tout des spéléologues. A vous de faire le bon choix !

Pour vous faire gagner du temps, je vous laisse un moyen de joindre un passionné, Mathieu : 06 92 01 59 56

Allez ! Je vous emmène ce matin faire un tour dans quelques centimètres d'eau.

Par facilité, nous sommes nombreux à nous dire que nous allons dans le lagon. C'est un raccourci pour simplifier les choses, mais sachez qu'il n'y a pas de lagon dans le vrai sens du terme à La Réunion. Ce sera l'objet d'un article d'ici quelques jours, c'est promis ! Pour aujourd'hui, restons simple et continuons à prendre des raccourcis de langage pour aller plonger dans le lagon réunionnais, plus précisément sur celui de la commune de St-Pierre (Sud de l'ile, une des villes les plus sympathiques de La Réunion. C'est un sudiste qui vous le dit...).

Vous constaterez rapidement qu'il y a une vraie vie sous-marine, malgré le peu de profondeur (max. 1,50 m). Ce milieu fragile est constamment soumis à la pression humaine. Il est donc nécessaire d'y apporter une attention particulière lorsque vous irez faire trempette. On y rencontre différentes espèces de coraux (acropores, porites, etc.), des mollusques, et une myriade de petits poissons, notamment des juvéniles qui rejoindront le large de l'autre côté de la barrière récifale le moment venu. Parmi ceux-ci, vous pourrez distinguer dans l’album lié à cet article, le baliste Picasso, le poisson ballon, les demoiselles. Un véritable ballet de vie animale, à quelques centimètres de vos yeux…pour certains d’entre vous !

Mafate a plusieurs trésors. Un environnement sauvage où le moindre déplacement de village en village demande une dose d'effort, un relief omniprésent, et une vie somme toute très particulière pour les habitants des lieux. Depuis plusieurs années, le Cirque de Mafate est devenu incontournable pour les marcheurs et trekkeurs et cela profite au développement économique de cette région de l'île. Plusieurs gîtes étapes permettent ainsi de trouver une certaine quiétude après les efforts fournis dans les sentiers escarpés, sous le soleil...ou la flotte ! Depuis quelques années, je privilégie un gîte à La Nouvelle, qui allie accueil et confort, atouts qui participe au réconfort de mes compagnons de sentiers. Cet établissement est tenu par un jeune couple dynamique, et qui partage encore la passion de leur mode de vie. Je tiens à souligner cela car malheureusement il n'est pas de même pour la majorité des gîtes...

Si vous passez par La Nouvelle, prenez le temps de réserver votre nuit au gîte Le Tamaréo. Vous ne le regretterez pas. Outre une structure bien tenue, propre, vous profiterez également de la qualité des mets créoles aux saveurs originales comme le "cari de poulet aux feuilles de géranium", ou encore le somptueux gâteau à la patate douce et sa sauce au chocolat noire. Tout cela est à consommer avec peu de modération. Après tout, le lendemain il vous faudra fournir de l'énergie pour la suite de votre périple.

Pour le Tamaréo, contactez Jean-Yves au 06 92 32 08 28. Vous ne le regretterez pas !